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djinn's world

19 juillet 2005

lubrifiant indou

Le préservatif ? Rien de tel pour tisser pour un beau sari. Les tisserands de Bénarès, en Inde, utilisent des capotes pour lubrifier la navette de leur métier à tisser. Le lubrifiant des préservatifs ne laisse pas de trace sur le fil de soie, et le travail est plus rapide et plus facile. Autre avantage notable : les condoms sont distribués gratis par les dispensaires – qui préfèrent fermer les yeux sur ce détournement d’usage largement répandu. A Bénarès et Azamgarh, quelque 900 000 artisans graissent ainsi leurs bobines de fil. A raison de 70 à 80 préservatifs pour tisser un sari, le sida et la démographie indienne risquent de galoper encore longtemps.
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5 juillet 2005

points télé

L’obésité guette vos rejetons ? Ils passent leur temps affalés devant la télé ? Voici la recette miracle : des chaussures intelligentes, qui limitent le temps de télévision en fonction de l’activité physique – 1 500 pas donnent droit à quinze minutes de petit écran. Un bouton caché sous la semelle comptabilise le nombre de pas faits dans la journée, un autre transmet l’information à un boîtier connecté à la télévision, qui s’éteint automatiquement une fois le capital temps épuisé. Avec ses “square eyes”, Gillian Swan, étudiante à la Brunel University, à Londres, espère inciter les garçons à faire 15 000 pas, et les filles 12 000 – de quoi zapper pendant deux bonnes heures.
4 juillet 2005

tout mou

Tous les plats qui sortent des fourneaux de Normand Piché sont mous à souhait. Mais personne ne s’en plaint. Bien au contraire. Les convives de ce chef canadien ont plus de 80 ans – et un appareil digestif fragile. L’hôpital Sainte-Anne, dans l’ouest de l’île de Montréal, est devenu le temple du “manger mou”. A coups de moulinette et d’agents texturants, le chef concocte du veau haché moulé en côtelettes, de la purée de brocolis et de carottes épousant la forme des légumes d’origine, des fraises et des tranches de pêche reconstituées. Il recrée aussi des hot-dogs, des hamburgers. Une révolution pour les pensionnaires de l’institution, longtemps nourris à la slush, la purée donnée aux patients ayant des difficultés à s’alimenter. Derrière les prouesses gastronomiques du manger mou, il y a aussi une diététicienne, Thérèse Dufresne. “Quand tes patients meurent littéralement de faim parce qu’ils ne peuvent plus s’alimenter, c’est un constat d’échec”, explique-t-elle au Devoir. Aujourd’hui, si les pensionnaires pleurent, c’est de gratitude. “Les petits vieux ne peuvent plus manger de salade, parce que ça leur colle au plafond.” Un petit flan de laitue, ça redonne goût à la vie.
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